J’ai rendu mes textes hier. Je ressens des sentiments mêlés de soulagement et d’arrachement. Mon bébé, sur lequel j’ai travaillé plusieurs mois, qui a été ma seule source de lecture depuis un an ou presque, va maintenant être soumis à d’autres mains, d’autres yeux, d’autres stylos, d’autres ordinateurs.
Le plus difficile à accepter ce sont les imperfections. Je sais que mes textes sont parfois imprécis, parfois bancals, parfois confus. J’aurais voulu y travailler encore et je ne pouvais plus les voir en peinture ; en même temps.
Maintenant, je vais pouvoir me consacrer à mes projets biographiques. Deux sont déjà dans la marmite, bouillonnent et mijotent. Il en sortira quelque chose de bon, je l’espère.
Maintenant, je suis tourné vers la rentrée. Je vais reprendre mon boulot à plein temps, tout en continuant d’écrire, le plus possible, le plus souvent possible, avec constance. Les objectifs sont fixés, il va falloir tenir le cap et grandir dans l’écriture, afin de quitter, petit à petit, le monde de l’enseignement.
En avant ! On y va !
Une plume pour votre histoire 