Avant-hier, profitant d’un moment d’inconscience provoqué par mes divers réveils très matinaux de la semaine et mes bains dans les eaux tumultueuses de la manche, je diffuse à ma famille et à quelques amis l’adresse de ce site qui résume ce que je veux faire de ma vie.
Sept minutes plus tard, mon frère, celui à qui, dans mes rêves adolescents, je demandais de relire mon premier roman, poste, sur le whatsapp familial, le message suivant :
« Est-ce que tu connais euh… Beaudeulère ? »
Je réponds :
« J’adore ce film »
Et lui :
« Je sais ».
Aussitôt, dans ma tête, se lève un flot d’évocations. Ce film, c’est Mensonges et trahisons et plus si affinités… Mais je fais taire les évocations du passé.
Le lendemain, réveil, comme tous les matins de la semaine à quatre heures. Je tente de me rendormir, mais c’est impossible. Aussi, je cherche sur mon téléphone un streaming potable pour regarder au moins le début du film. C’est Édouard Baer, il est nègre, il écrit la vie d’un footballeur et cherche à renouer avec son passé et surtout avec ce qu’il est. Il est déjà 7 heures, je ne finis pas le film, il est temps de quitter les bords de manche et de rentrer à la maison.
Le soir venu, mon passé, mon avenir se bousculent dans ma tête et je n’arrive toujours pas à dormir. Je passe le temps en finissant le film. Cela ne suffit pas pour dormir et apaiser mon inquiétude. Je tape donc Édouard Baer dans Youtube et je tombe sur cette vidéo qui est une bonne vidéo de lundi matin. Je la partage donc parce qu’on est lundi matin et que d’autres ont peut-être besoin de mots et de douceur et de courage pour se lever et s’affronter à l’avenir, à l’aventure et à la page blanche.